Fort-de-France : fusillade devant un fast-food, 45 douilles, 3 morts et zéro sauce barbecue
Un dimanche matin comme un autre… sauf qu’il pleuvait du 9 mm (source L’imonde)
Fort-de-France, 7h15 du matin : pendant que la France hexagonale dormait encore sur son ventre de vin rouge, la capitale martiniquaise s’éveillait dans un fracas de mitraillettes. Trois hommes sont tombés devant un fast-food, victime non pas d’un menu Maxi Best Of, mais d’une rafale XXL.
« On croyait que c’était des feux d’artifice… sauf qu’on n’a jamais vu des feux d’artifice faire des trous dans des Twingo », confie un témoin, anonyme mais désormais sourd à gauche.
Drive-by shooting ou shooting au drive ? (source Labérration)
Le drame s’est déroulé à proximité immédiate d’un fast-food, non identifié mais probablement sponsor de la malbouffe et du mal tout court. Les assaillants, selon les premiers témoignages, seraient venus à deux roues, ont tiré comme dans GTA version Antilles, puis sont repartis plus vite qu’un scooter volé sur TikTok.
Au sol : 45 douilles. En l’air : des cris, de la panique, un filet de friture.
À noter que deux des victimes étaient déjà connues des services de police, ce qui leur donnait – selon les statistiques – 72 % de chances supplémentaires de finir dans une rubrique “Faits divers” plutôt que dans “Rendez-vous en terre inconnue”.
Le maire tire la sonnette d’alarme, mais sans silencieux (France Intox)
Didier Laguerre, maire de Fort-de-France, est venu sur place avec un gilet pare-balles et une punchline :
« Il est temps que l’État prenne ses responsabilités… et qu’il arrête de traiter l’île comme une extension tropicale de Marseille. »
La Préfecture, quant à elle, a promis des mesures concrètes, ce qui signifie probablement un PowerPoint, deux drones et un troisième comité.
Les réactions politiques : entre larmes, likes et lavement de mains (Source : 20Minus.fr)
Bruno Retailleau a immédiatement tweeté un message ferme depuis son hamac à l’ombre d’un figuier républicain :
« Il faut éradiquer le trafic d’armes ! »
Il aurait ensuite liké une vidéo de chien en skate pour équilibrer son algorithme émotionnel.
Quant au ministre de l’Intérieur, il a déclaré que l’État mettrait “tout en œuvre” pour retrouver les auteurs. Ce qui, en langage politique, se traduit souvent par “on attend qu’ils se dénoncent sur Instagram”.
Traitement réaliste et informatif
Le dimanche 11 mai 2025, un triple homicide par arme à feu a eu lieu à Fort-de-France, capitale de la Martinique. Les faits se sont déroulés vers 7h15, devant un fast-food du centre-ville. Trois hommes ont été abattus par un ou plusieurs tireurs, qui ont rapidement pris la fuite sur deux-roues. Deux des victimes étaient connues des services de police.
La scène de crime présentait au moins 45 douilles de calibre 9 mm, témoignant d’une extrême violence. Des impacts de balle ont été relevés sur des véhicules jusqu’à plusieurs dizaines de mètres de là. Des témoins ont évoqué un bruit de « mitraillettes », comparant les tirs à des feux d’artifice.
Ce drame intervient dans un contexte particulièrement tendu : la circulation des armes à feu en Martinique est facilitée par les trafics (notamment de stupéfiants), qui se développent sur le territoire. En 2024, l’île comptait déjà 24 homicides, dont 17 par arme à feu, pour une population d’environ 350 000 habitants, la classant parmi les régions les plus meurtrières de France.
Face à ce climat d’insécurité, les autorités locales et nationales appellent à des mesures renforcées : contrôles accrus, coopération policière, lutte contre les réseaux criminels. Une enquête est en cours, confiée au commissariat de Fort-de-France.