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21 Mai 1844 : Naissance d’Henri Rousseau, peintre naïf

Posted on mai 21, 2025mai 21, 2025 By verruedepresse@gmail.com Aucun commentaire sur 21 Mai 1844 : Naissance d’Henri Rousseau, peintre naïf

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  • Selon le magazine « Art Déco(nne) :
    • 🌴🧢 Le Douanier Rousseau, ou l’homme qui s’est arrêté à la lisière de la jungle
    • Pour le mag « Lard et la manière » :
    • 🎨 Quand la forêt devient déco murale
  • Selon le magazine Marie Pas Claire Idées :
    • 🦁 Son tigre avait un œil qui dit « j’ai souffert », l’autre qui dit « j’ai vu la guerre de Crimée »

Selon le magazine « Art Déco(nne) :

🌴🧢 Le Douanier Rousseau, ou l’homme qui s’est arrêté à la lisière de la jungle

Henri Rousseau, alias le Douanier qui n’a jamais tamponné un passeport mais a tamponné l’histoire de l’art, est l’un des rares artistes à avoir peint la jungle tropicale en restant bien sagement à Paris. Oui, monsieur. Pendant que Gauguin attrapait des coups de soleil en Polynésie et que Delacroix partait en mission artistique au Maroc, Rousseau, lui, prenait le bus pour le Jardin des Plantes. Pas plus loin.

Pourquoi ? Parce qu’il était douanier. Et qu’un douanier, ça garde les frontières. Ça ne les franchit pas. Par principe. Par contrat. Par patriotisme fiscal.

Henri, c’était ce type qui, face à l’inconnu, ne sautait pas le pas, mais le notait dans un registre à double exemplaire. Il aurait pu traverser l’océan, découvrir la jungle pour de vrai, entendre des toucans et se faire attaquer par des moustiques géants. Mais non. Il restait à la frontière, comme un GPS bloqué sur “point de non-retour”.

Et c’est bien là tout le paradoxe de l’art douanier : peindre l’ailleurs sans jamais y poser un pied. C’est comme faire un documentaire animalier en pyjama depuis son salon, ou écrire un livre de cuisine italienne sans quitter la cafétéria du ministère.

Rousseau, c’était le Indiana Jones de l’intérieur, le Corto Maltese de la paperasse. Il ne voyageait pas, mais il rêvait très fort. Il fermait les yeux et paf, un anaconda. Il éternuait, bam, une panthère. Il passait un peu trop de temps à regarder une fougère en pot, et splaf, une canopée surgissait dans son tableau.

Pour lui, la jungle, c’était pas un lieu, c’était une ambiance. Une sorte de playlist Spotify « Tropical Chill x Administration fiscale ». Il n’avait pas besoin de bouger : les feuilles venaient à lui. Il les voyait partout : dans les rideaux, dans les vitrines, dans les motifs de nappe de la cantine des impôts.

Et puis, soyons honnêtes : un douanier ne sort pas de son poste. C’est un principe sacré. On monte la garde. On contrôle les flux. On vérifie les cargaisons de bananes, on fait semblant de lire des déclarations de douane, mais on ne part pas gambader en Guyane sur un coup de tête. C’est marqué dans le règlement, article 34, alinéa 2 : “Tout douanier quittant la frontière est automatiquement déchu de son chapeau.”

Alors Rousseau est resté. Il a fait de son bureau une jungle intérieure, de son esprit un territoire vierge et de ses pinceaux des machettes mentales. Il a prouvé qu’on peut explorer l’inconnu sans se lever de sa chaise, ce qui est aussi un joli message pour tous les artistes, rêveurs, et paresseux créatifs du monde.

Et franchement, qui d’autre que lui pouvait peindre une forêt tropicale sans GPS, sans moustiquaire et sans sortir de la Petite Ceinture ? C’est pas de l’exotisme, ça. C’est du génie cartographique stationnaire.


Pour le mag « Lard et la manière » :

🎨 Quand la forêt devient déco murale

Qui aurait cru qu’un jour, les toiles de ce monsieur discret, qui peignait des singes comme des enfants de maternelle en plein goûter, deviendraient les pièces centrales des salons bobos et les fonds d’écran d’ordinateurs de conservateurs de musée ?

Henri Rousseau, c’est l’artiste qui a donné au papier peint sa noblesse picturale. Des feuillages luxuriants, des animaux pétrifiés et une perspective volontairement absente : c’est moche mais c’est touchant, comme un collier de pâtes offert par un fils devenu grand.

🗣️ “Rousseau, c’est un IKEA du XIXe avec de la poésie en prime.” — Jean-Michel Vintage, influenceur déco


Selon le magazine Marie Pas Claire Idées :

🦁 Son tigre avait un œil qui dit « j’ai souffert », l’autre qui dit « j’ai vu la guerre de Crimée »

Les animaux de Rousseau sont une énigme : mi-peluches, mi-hallucinations tropicales. Certains les disent ratés ; d’autres y voient une expressivité naïve qui touche à l’enfance oubliée.

Des experts animaliers (et quelques peluchologues de Montreuil) s’accordent pour dire que ses fauves n’étaient pas là pour effrayer, mais pour nous regarder droit dans les névroses.

Un lion de Rousseau, c’est une conscience morale dans une jungle en papier mâché.

🗣️ “Chez Rousseau, même les panthères ont l’air de demander un câlin.” — Chantal Duvivier, critique animalière post-moderne

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